Il y a tout juste un an, le 17 mars 2020, l'Algérie fermait ses frontières, au tout début de la pandémie de COVID-19. Depuis, beaucoup d'Algériens à l'extérieur du pays tentent de rentrer chez eux, sans succès.

Il y a tout juste un an, le 17 mars 2020, l'Algérie fermait ses frontières, au tout début de la pandémie de COVID-19. Depuis, beaucoup d'Algériens à l'extérieur du pays tentent de rentrer chez eux, sans succès.
“On ne fait pas une demi-révolution !” La profession de foi qui balafre la banderole en tête de la marche pacifique, dimanche, à Montréal, renseigne sur la résilience et l’engagement des Algériens à continuer le combat pour le changement de système de gouvernance.
Ils étaient plus de 2 000 (3 000, selon les organisateurs) à avoir battu le pavé à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du sourire. Peu avant 11h, la place du Canada, au centre-ville de Montréal, grouillait de monde. Des chants patriotiques et des slogans engagés du Hirak sont entonnés.
Le drapeau national et l’emblème amazigh flottaient dans le ciel dégagé de Montréal. Le comité d’organisation s’affairait à apporter les dernières retouches avant le coup d’envoi de la manifestation.
Les premiers carrés s’ébranlent, et aussitôt, Montréal retrouve l’ambiance de la contestation algérienne. “Ulac smah ulac”, “Algérie libre et démocratique”, crient à tue-tête les marcheurs au milieu d’une forêt de drapeaux et de pancartes.
Au centre de la marche, une banderole est déployée pour dénoncer la répression : “Halte à la répression, libérez les détenus d’opinion.” Le cas de l’étudiant Walid Nekkiche a été rappelé par des manifestants. “En Algérie, des détenus d’opinion sont violés”, lit-on sur une pancarte brandie par une jeune dame.
Le premier carré est arrivé à la rue Sherbrooke, après avoir emprunté la rue Peel, alors que des manifestants attendaient leur tour pour former leur carré à partir du parc de la place du Canada. Tous les slogans de l’insurrection citoyenne ont été remis au goût du jour.
Même le slogan appelant à la chute du régime (Yetnehaw gaâ !) s’est décliné dans sa version anglaise : “Remove them all !” La manifestation a poursuivi son petit bonhomme de chemin jusqu’au consulat général d’Algérie à Montréal. Sur place, la fièvre contestataire est montée d’un cran. Des prises de parole improvisées sur place indiquent que la diaspora, déjà à l’avant-garde du Hirak, ne compte pas baisser les bras.
Elle ne ménagera aucun effort pour soutenir le peuple algérien en lutte pour se réapproprier sa liberté confisquée. “Le combat continue”, a lancé un intervenant, un peu comme un écho à la banderole qui a précédé la marche pacifique, voulant que les révolutions accomplies soient celles qui sont menées jusqu’au bout…
https://www.liberte-algerie.com/actualite/forte-mobilisation-des-algeriens-a-montreal-354542
Des dizaines de véhicules ont sillonné les rues de la métropole québécoise
L’œuvre de 15 minutes produite par Nasser Bensafia sera projetée aujourd’hui en avant-première à Montréal à midi (18h à Alger) à l’occasion du deuxième anniversaire de la révolution du 22 Février.
Meriem Boundaoui s’est retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment. La jeune fille de 15 ans, atteinte mortellement par plusieurs balles à la tête, « n’avait vraiment rien à voir » avec l’altercation qui a dégénéré en pleine rue, dimanche à Saint-Léonard, selon un témoin.
Au lendemain du décès de Meriem Boundaoui, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées sur les lieux de la fusillade pour lui rendre un dernier hommage. Les proches de la victime étaient également sur place.
Une vingtaine d’étudiants algériens inscrits dans des universités québécoises ont été déportés vers leurs pays après leur arrivée à l’aéroport Pierre-Elliott Trudeau de Montréal.
Un homme de 26 ans qui avait sauvagement battu un chauffeur Uber avant de le voler durant le temps des Fêtes, en 2016, a été victime d’un meurtre, jeudi matin, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal.
Avant de quitter son Algérie natale où la neige tombe « une fois tous les 20 ans », Yasmina Larbi-Youcef redoutait le climat canadien. La semaine de son départ, les chaînes d’informations indiquaient –40 °C à Montréal. Or, depuis son premier hiver glacial, cette passionnée chérit toutes les saisons québécoises et les moissons qui en résultent.
La crise économique qui a accompagné la pandémie a touché plus durement et plus longuement les femmes, au point où elle a été rebaptisée de récession au féminin.
Les Bouras sont débarqués à Montréal le 23 septembre dernier, les yeux brillants, tournés vers un avenir qu’ils imaginaient doux, à l’antipode du sort que la vie leur réservait plutôt. À peine une semaine plus tard, le père est mort, laissant une mère et trois enfants seuls, en terre inconnue, avec une facture médicale d’environ 250 000 $ sur les bras.
La vie de la famille Bouras a pris une tournure dramatique une semaine seulement après son arrivée d’Algérie lorsque le père est mort subitement au CHUM de Montréal.
Le théâtre de rue au service du Hirak, synopsis : Hourya subit son procès public pour plusieurs chefs d’accusation dont le port du drapeau amazigh.
Tassadit Ould-Hamouda, voici une femme qui ne lésine sur aucun moyen pour faire vivre sa culture même à des milliers de kilomètres de chez elle. Présidente de l'association Tafsut du Canada, elle revient dans cet entretien sur les activités de l'association et ses objectifs. Elle relate également le parcours de cette association qui s'est imposée par un travail remarquable au pays de l’érable.
En ce 85ième rassemblement, place du Canada, tout le monde savait qu'il va y avoir une théâtrale à la fin du rassemblement, une simulation d'un tribunale jugeant "Houria" pour le port du drapeau Amazigh.
TORONTO — Un Québécois âgé de 32 ans a péri apparemment par noyade jeudi dans le comté de Prince-Édouard situé au sud-ouest de Kingston, en Ontario.
En ce mardi 18 aout 2020, le FINA a dévoilé sa programmation pour cette 34ième édition sous le thème "UN AUTOMNE AUX COULEURS DE L’AFRIQUE, DES ANTILLES ET DE L'AMÉRIQUE LATINE".
L’histoire est à dormir debout. Une Algérienne établie au Québec et mariée à un Guadeloupéen a mis dehors ses parents en pleine période de confinement.
Suite aux nombreuses questions soulevées par nos concitoyens concernant la poursuite de l’opération de rapatriement, le Consulat Général d’Algérie à Montréal porte à la connaissance des ressortissants (avec un statut de visiteur, d’étudiant finissant ou autre) et qui souhaitent se rendre en Algérie, qu’à ce jour, aucun vol de rapatriement n’est officiellement programmé.
Il ne peut pas y avoir de reprise du Hirak en Algérie pour cause de Covid-19 et le confinement mis en place. Une continuité depuis fin mars 2020 sous forme de Hirak 2.0, ou Hirak Virtuel.