L'Algérie fête, à son tour, son indépendance, qu'elle a arraché après une lutte héroïque où tout a été mis à contribution. Le peuple algérien a fait montre d'une entraide sans pareille symbiose de tous actes était plus d'apparente; l'idéal de liberté était le moteur stimulant de la dynamique révolutionnaire qui a rassemblé toutes les opinions et toutes les énergies.

La commémoration du 24 juin, fête nationale du Québec, a été festive;les drapeaux ont pavoisés de partout, le bleu de lys a été arboré, fièrement, par la foule nombreuse de citoyens québécois, qui clamaient leur spécifique particularisme culturel.

Je me suis souvent posé la question de savoir la raison de notre éternel échec, nous Algériens, résidant au Canada ou au Québec. Pour vociférer et hurler nos lamentables protestations, il n'y a personne qui puisse nous égaler. Je ne chercherais même pas à expliquer cela, car ça équivaudrait à sombrer dans un abime de lamentations et rodomontades interminables.

La guerre des communiqués fait rage depuis qu'un groupe de personnes a fait le voyage en Algérie, pour représenter notre sois-disante communauté algérienne établie au canada. Le parlement algérien a pris l'initiative de rassembler les porte-paroles, élus ou désignés, de cette iconoclaste communauté immigrée et éparpillée dans les méandres de la vie occidentale.