Le tocsin annonciateur d'élections se fera entendre prochainement. L'appel aux urnes va imprimer de son sceau l'année écoulée, qui nous aura fait vivre des moments marquants pour notre avenir tant au Québec qu'ailleurs.

 

Les Québécois seront appelés à choisir leurs représentants parlementaires pour mener à bien les réformes nécessaires, capables d'endiguer le Tsunami mondial, qui dérègle le système financier mondial. Les Américains ne seront pas en reste; leurs votes sont scrutés par tous les observateurs. Il faut bien reconnaître le poids économique considérable du pays de l'Oncle Sam; il suffit de constater les dégâts causés par la crise des sub-primes, qui a pris forme aux Etats- Unis.

Les habitants de ce pays sont conscients de la valeur du vote. Grâce à ce droit ils jouissent d'une qualité de vie qu'envie l'écrasante majorité de la population mondiale. Il suffit de voir les boat people que sont devenus « les harragas », ces pauvres jeunes maghrébins poussés au devant de la mort par désespoir inégalé.

L'immense espoir qu'a suscité l'indépendance des pays du Maghreb s'est vite effiloché; les générations montantes n'aspirent qu'à prendre la poudre d'escampette pour fuir les affres du chômage et de la pauvreté. Les Statistiques officiels ne pourront jamais cacher le gros gâchis auquel est confronté le Maghreb malgré ses richesses inestimables tant humaines que naturelles.

Si un respect doit être rendu, cela ne pourrait être qu'envers nos Chouhadas, nos Moudjahidines, qui ont mené une bataille pour la liberté, qui demeurera un hymne à la vie pour l'éternité.

Parfois, je comprends celles et ceux qui sont déçus par ce qui est advenu de leur chère patrie, cloitrée dans les soubresauts des crises sans fin. Mais la vie doit continuer, et de plus belle.

Dans un passé lointain, des maghrébins ont édifié une civilisation millénaire, que même ses ennemis ont reconnu le faste et la grandeur. L'Andalousie tant fêtée par la poésie raffinée, n'a pu marquer son temps, sans le génie des gens du Maghreb dont les descendants sont toujours capables d'en faire autant.

Pour honorer la mémoire des Ibn khaldoun, Ibn Rochd, Ibn Battouta, Abdelkrim Elkattabi, Emir Abdelkader, Ben Mhidi, pour ne citer que ceux-là; il nous incombe de construire un avenir stable et conciliateur pou batir ce pays qui nous a accueilli et nous a respecté.

A notre tour de respecter l'un des principes clés de cette démocratie. Allons voter.