La langue de Molière est un atout indispensable à l’épanouissement de la culture québécoise, menacée par un déferlement de laves qui ne laissent rien sur leurs chemins.

Défendre son pied carré est devenu une question de survie et, parfois d’honneur. La meilleur manière d'y parvenir, c’est de préserver sa culture qui reste le socle inébranlable de l’âme d’un peuple.

Les différentes facettes d’une culture sont véhiculées par une langue, et pour le Québec il se trouve que le Français est l’essence même de l’essor politique, économique et culturel de son peuple.

Nous Québécois d'origine maghrébine, avons-nous compris cette donne? Avons-nous  appris de nos erreurs passées?

Nous avons un atout majeur à ne pas dilapider dans les trépas de la vie courante. Nous sommes des francophones, de parfaits francophones. Il suffit de mettre à profit cela, pour s’immerger, positivement, dans la sphère québécoise en adoptant les us et coutumes mais en apportant également une valeur ajoutée fort appréciable.

Se revendiquer francophones n’est pas une tare, au contraire, c’est un moteur formidable à toute intégration intelligente. Cela n’occulte en rien le fait que nous soyons, également, de fiers musulmans.

Faire la part des choses est l’apanage de gens éclairés, portés sur un avenir prometteur et non compromis.

L’avenir nous dira sa suite.