Les maghrébins commencent cahin-caha à prendre leur place au Canada. La majorité d'entre-eux viennent s'installer en famille, et de ce fait, leurs enfants vont sur les bancs des écoles où ils découvrent un nouveau monde et tissent des relations d'amitié. D'après les statistiques, nos enfants excellent dans leurs études et forcent la donne lorsque l'université les reçoit.

Brillants, ils emplissent les cœurs de leurs parents de joie et de fierté. Les futurs diplômés côtoient les ressortissants de nationalités différentes.
Des relations de mariages voient le jour, mais les parents préfèrent, majoritairement, que leur progéniture choisisse parmi celles et ceux qui évoluent dans la même culture. Ils ne veulent pas perdre des valeurs qui pourraient se dissiper dans un entremêlement d'us et coutumes.
D'autre part, il y a celles et ceux qui arrivent au Canada et s'aperçoivent que leur célibat devient pesant. La recherche de l'âme sœur est enclenchée; la majorité lorgne du coté du bled. Mais j'aimerai attirer l'attention sur l'existence de centaines de personnes d'origine maghrébine en âge de se marier. Le grand obstacle qu'ils rencontrent c'est de ne pas pouvoir trouver la future dulcinée et le futur compagnon, en raison de l 'absence de mécanismes et interfaces facilitant un choix judicieux et prometteur.
Chercher un emploi est un objectif majeur pour certains; pour d'autres, se chercher un compagnon ou une campagne est un défi supplémentaire.
Aidons-les à le concrétiser.