La guerre des communiqués fait rage depuis qu'un groupe de personnes a fait le voyage en Algérie, pour représenter notre sois-disante communauté algérienne établie au canada. Le parlement algérien a pris l'initiative de rassembler les porte-paroles, élus ou désignés, de cette iconoclaste communauté immigrée et éparpillée dans les méandres de la vie occidentale.

Certaines voix s'élèvent pour dénoncer la manière prise par le député de la circonscription d'Amérique du Nord, pour sa façon de selectionner les compétences, en droit de parler au nom de tous. D'autres vont même jusqu'à sombrer dans les accusations outrancières, faisant fi du Ba ba de la déontologie journalistique.

Si prétendre qu'il y a eu certains dépassemments ou irrégularités, le bon sens prédit qu'un minumum de rigueur s'impose. On n'accuse pas autrui de certaines tarres, si nous produisons, exactement, les mêmes reflexes d'exclusion. La parole est constemment accordée aux mêmes personnes, sans crier garde du risque de perdre tout brin de crédibilité.

On sait très bien qu'il n'en sortira rien de ces assises, car le climat propice à toute créativité ne semble pas être la règle en Algérie présentement. Ce sont, toujours, les mêmes mic-macs qui gèrent le relationnel entre les differents cercles de désision à Alger.

Ce que nous devons retenir, c'est que le pouvoir algérien semble s'interesser à Nous, Immigrés.

Nous devons faire avant tout le ménage chez nous, le reste viendra tout seul. A celui qui a un soupçon de pouvoir daigne bien partager avec les autres; et que ceux qui sont nos portes-plumes en Algérie daignent bien respecter une loi, aussi vieille que le temps, celle de faire parler tout le monde sans exclusion aucune. On ne peux accuser l'autre de quelque manquement que ce soit, si on ne posséde pas, nous même, un minimum de probité professionnelle.

Wahid Megherbi