C’est, confortablement assis dans un petit café italien non loin du Petit Maghreb et situé sur une autre rue que celle abritant le quartier général de la communauté maghrébine de Montréal en l’occurrence, Jean-Talon, que je sirotais un café latté bien corsé tout en plongeant dans un chapitre du roman Harraga de Boualem Sansal, quand soudainement et semblant surgir de nulle part que l’aigle noir, lentement, les ailes déployées, lentement, je le vis tournoyer…Non, ce n’était qu’une silhouette, longiligne celle là, qui apparu à mes côtés!